Ledohod
Lédohod
Ils sont tous partis, jusqu'au dernier, ceux dont les mots me touchaient jadis. . Et je flotte vers nulle part, comme un morceau de glace condamné à fondre, en dépassant les arbres triomphants des rivages. Lédohod, lédohod. Tous les liens sont brisés maintenant, les ruisseaux ont rempli le fleuve qui gonfle un peu plus chaque jour. Et je m'accrocherai à des buissons riverains, pour me cacher dans la nuit étoilée et fondre, seul, dans cette eau froide. Et je ne serai plus. Et le fleuve ne ralentira pas, majestueux, inondant les pleines. Seul un cerf solitaire ,en pliant les genoux pour boire, frôlera de ses lèvres chaudes mon âme.
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