Génies
La stèppe, l'immensité désespérante des espaces, vous dites.
Pourquoi désespérante? J'utiliserais ce mot plutôt pour la promiscuité.
La nature est féroce, mais les espèces vivantes qu'elle produit sont obligés s'adapter et , finalement, lui correspondent.
J'écoute Chaliapine, je comprends qu'il puisse faire peur: c'est un géant. Et , de plus, lorsqu'il
se déchaîne, il y a toujours des réserves, encore et encore. On ne voit pas ses limites.
Un petit pays peut aussi produire des génies. Brel, par exemple.
La différence est dans la quantité de leur force vitale. Brel a vécu tout le temps à la limite de la sienne, en se consommant totalement encore jeune.
Comme Piaf, Rimbaud et tant d'autres.
L
A découvrir aussi
- Lettre au webmaster d'une galerie virtuelle
- La crise de la peinture contemporaine
- La beauté intrinseque de l'érotisme
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 12 autres membres