Ludmila Constant peintre

Ma guerre virtuelle

 
Le chef  des « écrivains » du Netlog a lu mon texte de présentation sur ce blog et m'invita dans son groupe. Je l'ai suivi.

C'était mon seul texte en français à l'époque.
Aussitôt j'ai découvert le système de harem's netloguiens, ai claqué la porte du celui où je me suis trouvée et ensuite étais harcelée par le groupe pendant presque un an . Ils étaient impitoyables, tout y passait, mes origines, mon refus parler le cul,  mon âge, mes fautes d'orthographe.
Ils faisaient tout  leur possible pour me chasser du site: m'ont piratée, insultée depuis leurs  faux profils multiples et éphémères. Alors j'ai fait de mon refus d'obéir le point d'honneur.

Je ripostais de temps en temps et restais.
Finalement, ils m'ont lâchée, par ennuie.

  Entre temps le Netlog a changé de nom et devenu ouvertement  une boite à rencontres.
Mais moi, pendant cette guerre,  j'ai pris le goût d'écrire . J'apprenais à écrire le français stimulée par leur contrôle  moquer, consultais beaucoup le dictionnaire, la chose que je n'aimais pas faire.

A la fin j'ai quand même y fait quelques amis et eu quelques interlocuteurs intéressants.

Maintenant encore mon profile d'ici est fréquenté par une foule de" fantômes" que je mets , de temps en temps, sur la liste noire .

       Je garde un texte que j'ai reçu en quittant ce site. C'est une ode. :-)))

 

          Ode                       

Vous aviez la classe d'autrefois,
Vous aviez une telle élégance
Qu'auprès d'vous on se sentait roi,
On portait couronne de prestance.
Tous les poètes aux alentours,
Même ceux dont le cœur se déchaîne,
En échange d'un peu d'votre amour
Se seraient bien taillés les veines...

À vous regarder défiler
Avec vos manières ingénues
De ne pas vous faire remarquer,
Vous n'passiez pas inaperçue.
Tous les poètes dans les parages,
Au tout premier soupçon d'espoir,
Mettaient un terme à leurs ouvrages
Pour courir vous apercevoir...

Pour vous madame que j' idolâtre
Depuis toujours, à tout jamais,
S'il fallait se plier en quatre
Pour vous, bien sur je le ferais.
Tous les poètes aux alentours
Sur lesquels vous posiez vos yeux,
En échange d'un peu d' votre amour
Auraient jetés poèmes au feu.

Le temps n'prend jamais de vacance,
Mais pour vous c'n'est pas un souci.
Vous faites toujours dans l'élégance,
Vous êtes toujours aussi jolie.
Et tous les poètes d'hier,
Aujourd'hui en cane, en fauteuil,
Feraient encore tout pour vous faire
Une petite place dans leur cercueil....

udi 28 août 13:43 un admirateur à toi?

 

jeudi 28 août 15:09 J'en sais rien . Ce texte j'ai reçu en cadeau sous la forme d'un lien et lu sur sa page quand il avait un autre profil. il change tout le temps, a plusieurs profiles sur Netlog, (j'en connu 4) et en visitant celui de Bearwing je découvre un long poème avec ça, entre autres:

 

J'ai dans mon âme de tzigane
Les sanglots longs de la Volga
L'hiver au fond d'une cabane
Près du poêle avec Ludmila
À regarder le manteau blanc
Cousu par les flocons muets.....

     

 etc

 



11/06/2019
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