Ludmila Constant peintre

La mer que je fréquente est en réalité un océan. Une immensité en espace et en temps, tellement au-dessus de notre capacité d' imaginer ses limites qu'on la ressent comme infinie.

Un infini de puissance, de l'indifférente sagesse par rapport à  notre existence passagère et insignifiante.

En été, les rares soirs calmes, quand le ciel étoilé et noir efface l'horizon et l'eau devient immobile et lourde , il est difficile de résister à l'envie de nager plus loin, encore plus loin, résister à l'envie de se fondre dans cette eau, ce ciel, cette harmonie cosmique , d'y participer avec son être éphémère et inutile, voué à la proche disparition, de toute façon.  

  L.