Ludmila Constant peintre

Je suis contente : j’ai eu tout faux.
J'ai toujours su que 80 % de notre cerveau sont occupés de subconscient qui accumule des sensations ( passivement) en attendant qu’elles soient nommées par la conscience,  sa petite partie active  de 20 %. Une fois nommées, les sensations deviennent symboles et  peuvent alors être utilisées par notre pensée.
J’ai toujours eu une vague antipathie envers le subconscient,  ce « ballaste » qui occupe tant de place et que les gens spécialisés sortent parfois de son sommeil, moyennant de  l’argent. Ces gens ont été toujours un peu louches à mes yeux.
Et j’apprends que ce « ballast » travaille, que c’est en fait la cheville ouvrière du cerveau, la base de la personnalité de vous et moi.
On m’a convaincue par un simple exemple :
prenons un carré, une figure géométrique à 4 angles de 90° et les latérales égales.
Une table carrée est rarement vue par notre système oculaire d’en haut plongeant, elle est fixée sur la rétine tantôt comme un trapèze, tantôt comme un parallélogramme .
Eh bien, notre subconscient qui possède et analyse (à notre insu) tous les donnés sur cette table, la définit quand même comme carrée, et la présente comme telle à notre conscience. Chapeau.
La pensée peut bien alors briller en utilisant les résultats de ce gigantesque travail souterrain, peut se vanter d' envol et de grâce.
Mais même  les éclairs de génie d’un Einstein  paraissent  dans ce cas plus humains: ses miraculeuses intuitions "ne sont que" le résultat d'un travail de titan de son subconscient.